thierryjobin

17 févr. 202313 Min

LU 20 - DI 26 FÉVRIER

Marre de perdre du temps à trouver quels bons films voir en salles, sur les plateformes et à la TV? Abonnez-vous ma petite sélection et conseillez-la à vos amies et amis! Pour autant qu'elle vous plaise et vous rende service, cela va de soi…

Pour visionner la bande annonce de chaque film, il suffit de cliquer sur son affiche.

En espérant que vous aurez du plaisir et en vous remerciant pour votre soutien.

EN SALLES DÈS MERCREDI 22 FÉVRIER

Si vous aimez…

… les rares films où le ou la cinéaste se livre à l'exercice périlleux car intime de l'autobiographie, mais qui ont si souvent donné de grands films, des 400 Coups de François Truffaut à Amarcord de Federico Fellini, en passant par Au revoir les enfants de Louis Malle, Persepolis de Marjane Satrapi, Presque Célèbre de Cameron Crow, Les Plages d'Agnès d'Agnès Varda ou encore les deux films de Maurice Pialat que sont Nous ne vieillirons pas ensemble et Le Garçu.

… la manière bouleversante dont Steven Spielberg arrête de tourner autour du pot (de Rencontres du troisième type à E.T., sans oublier Indiana Jones ou La Liste de Schindler, il n'a cessé de raconter l'éclatement du couple parental, l'ombre de l'Holocauste sur sa famille ou encore les relations difficiles de ses personnes principaux avec un père absent ou qui ne les comprend pas). Avec un jeune acteur qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, des décors et costumes recréés à partir des photos et films de famille de sa jeunesse, ainsi que des situations écrites au plus près de ses souvenirs par l'excellent scénariste et dramaturge Tony Kushner (Angels in America), il raconte comment, filmant et montant des films familiaux, il a compris ce qu'il ne voyait pas de ses propres yeux: que ses parents ne s'aimaient plus.

… cette double idée que nous faisons toutes et tous un montage de nos souvenirs qui nous permet de survivre à la tristesse, aux drames, aux traumatismes, à la colère, et le cinéma est aussi un formidable remède contre les coups durs de la vie. A titre personnel, The Fabelmans m'a d'autant plus touché que je suis tombé dans le cinéma pour la même raison que Spielberg et au même âge, sauf que je suis devenu un passeur plutôt qu'un créateur et que c'est arrivé quand j'ai vu, à la télévision en 1979, Duel de… Steven Spielberg.

Alors ne ratez pas:

THE FABELMANS

de Steven Spielberg

(USA, Inde 2022) - 2h31

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5 BONS FILMS TOUJOURS À L'AFFICHE

(par ordre alphabétique)

1.

Si vous aimez…

…commencer l'année avec un film original et formidable, tellement même, que, depuis que j'ai eu la chance de le découvrir en septembre à Toronto, il reste l'un de mes plus grands coups de cœur de 2022, par sa simplicité, son humour et son humanité tout simplement renversants.

… les quasi huis clos, ici une petite île isolée au large de la côte ouest de l'Irlande, où les rapports humains les plus simples, particulièrement l'amitié entre deux hommes (Brendan Gleeson et Colin Farrell meilleurs que jamais - on les reverra, surtout Farrell, aux Oscars pour ce film, on parie?), prennent une dimension rarement vue au cinéma et totalement bouleversante.

Bons baisers de Bruges, Seven Psychopaths, Three Billboards et à présent ce chef-d'œuvre: le dramaturge et cinéaste britannique Martin McDonagh est sans doute l'une des plus belles révélations que le cinéma ait accueillies ces dernières années.

Alors ne ratez pas:

LES BANSHEES D'INISHERIN

(THE BANSHEES OF INISHERIN)

de Martin McDonagh

(Irlande, GB, USA 2022) - 1h54

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2.

Si vous aimez…

… le sous-sous-sous genre des films dont le héros est un âne, parce que, ben oui, ça a déjà abouti à un chef-d'œuvre: Au hasard Balthasar, réalisé par Robert Bresson en 1966, dont le présent film s'inspire.

… les concepts qui font voler en éclats toutes les habitudes de narration, puisqu'il s'agit vraiment des étapes d'une vie d'âne, du cirque à l'abattoir.

… la poésie dévastatrice et sans concession du grand cinéaste polonais Jerzy Skolimowski, qui a obtenu le Prix du jury à Cannes pour ce film en mai dernier, après avoir décroché, en 1967 déjà, l'Ours d'or de la Berlinale pour Le Départ, puis le Grand Prix de la Croisette 1978 pour Le Cri du sorcier, le Prix du scénario à Cannes 1982 pour Travail au noir, le Prix spécial du Jury à Venise 1985 pour Le Bateau phare et le Grand Prix de Venise 2010 pour Essential Killing.

Alors ne ratez pas:

EO

de Jerzy Skolimowski

(Pologne, Italie 2022) - 1h28

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3.

Si vous aimez…

… les films qui mettent en lumière les femmes de l'ombre, et aussi leurs maris, car il s'est peu dit sur Tchaïkovski, tandis que son épouse, riche et intelligente, fut décrite comme idiote.

… les histoires d'amour qui tournent au cauchemar et ressemble à un thriller psychologique.

… la résistance du cinéaste russe Kirill Serebrennikov qui, du Disciple (en compétition au FIFF 2017) à ce dernier film, en passant par les extraordinaires Leto et La Fièvre de Petrov, face au régime de Poutine qui a cherché par tous les moyens à le museler.

Alors ne ratez pas:

LA FEMME DE TCHAÏKOVSKI

(ZHENA CHAIKOVSKOGO)

de Kirill Serebrennikov

(Russie, France, Suisse 2022) - 2h23

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4.

Si vous aimez…

… le film dont Martin Scorsese dit qu'il lui a redonné de l'espoir pour le cinéma.

… les portraits de personnages psychotiques qui emmènent tout le film avec eux et le public aussi, ici une cheffe d'orchestre âpre, infidèle et dictatoriale incarnée par la géniale Cate Blanchett et dont la vie part en lambeaux dans une spirale paranoïaque.

… l'une des plus grandes révélations parmi les acteurs américains passés à la réalisation (et il sont très nombreux): celle de Todd Field, comédien au visage si inquiétant dans des films comme Radio Days (sa première apparition en 1987), Twister, Hantise et surtout dans Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick, qui signe ici son troisième long métrage, et quel long métrage!, après In the Bedroom et Little Children.

Alors ne ratez pas:

TÁR

de Todd Field

(USA, Allemagne 2022) - 2h38

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5.

Si vous aimez…

… les plongées bouleversantes dans la réalité des migrants.

… le portrait d'une famille de Côte-d'Ivoire qui a éclaté, le mari ayant disparu, deux des enfants étant restés au pays, et la maman se retrouvant seule en France avec deux de ses fils.

… la confirmation, après l'excellent Jeune Femme qui avait été propulsé à Cannes en 2017, que la cinéaste française Léonor Serraille est une signature avec laquelle il va falloir compter.

Alors ne ratez pas:

UN PETIT FRÈRE

de Léonor Serraille

(France 2022) - 1h56

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SÉLECTION TV

LUNDI 20 FÉVRIER

Si vous aimez…

… les films maudits qui gagnent avec le recul et l'âge comme les bons vins, en l'occurrence plutôt les spiritueux artisanaux bien corsés façon la scène mythique des Tontons flingueurs. "J'ai connu une Polonaise qui en buvait au petit déjeuner."

… les tentatives de mélanges culturels, ici entre, d'un côté, la tradition hollywoodienne du héros musclé (mais tourné en bourrique de manière hilarante, tant Kurt Russell prend le contrepied avec autodérision des rôles sérieux qu'il a tenu précédemment chez John Carpenter, qu'il s'agisse de New York 1997, diffusé ce vendredi sur la RTS aussi, ou de The Thing) et, de l'autre, la tradition du film de sabre hongkongais que, a contrario, Carpenter aborde, sous des atours comiques, avec un sérieux, jusque dans les significations des effets d'éclairs inspirés d'idéogrammes, qui avait été applaudi par la communauté asiatique.

… le film dont l'échec cinglant a tout changé dans la relation entre Carpenter et Hollywood et qui l'a amené vers un cinéma nihiliste beaucoup plus engagé (They Live, Prince of Darkness, In the Mouth of Madness, etc.).

Alors ne ratez pas:

21h05 RTS 2

LES AVENTURES DE JACK BURTON DANS LES GRIFFES DU MANDARIN

(BIG TROUBLE IN LITTLE CHINA)

de John Carpenter

(USA 1986) - 1h39

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MARDI 21 FÉVRIER

Si vous aimez…

… les portraits de femmes écrites par des femmes et, même si réalisés par un mec, abordent des sujets que les hommes ne racontent jamais, soit, en l'occurrence, la fatigue des mamans à la naissance de leur (ici troisième) enfant.

… Charlize Theron dans une de ces transformations physiques qui décomplexent toutes les femmes du monde.

… le très chouette duo formé, ici pour la troisième fois, par le cinéaste Jason Reitman et la scénariste Diablo Cody après Juno et Young Adult, trois portraits de femmes sans concession qui rassurent sur la capacité du cinéma américain à aborder des thématiques féminines sans condescendance ni paternalisme.

Alors ne ratez pas:

00h40 RTS 1

TULLY

de Jason Reitman

(USA, Canada 2018) - 1h35

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MERCREDI 22 FÉVRIER

Si vous aimez…

… voir, au moment où la Berlinale se déroule ces jours, un film qui avait marqué son édition 2020.

… les histoires inspirées de faits réels: une femme condamnée à mort pour avoir tué son mari doit, avant de passer à l'échafaud, présenter des excuses, en public à la télévision, à l'unique enfant de sa victime.

… la force réaliste du cinéaste iranien Massoud Bakhshi, déjà auteur de l'excellent Une famille respectable présenté à Cannes en 2012 et qui, avec Yalda, a remporté le Grand Prix à Sundance 2020 ainsi qu'une poignée de prix du meilleur scénario dans divers festivals.

Alors ne ratez pas:

23h35 Arte

YALDA, LA NUIT DU PARDON

(YALDA)

de Massoud Bakhshi

(France, Belgique, Allemagne, Suisse, Luxembourg, Iran, Liban 2019) - 1h29

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JEUDI 23 FÉVRIER

Si vous aimez…

… ces films qui, comme Orange mécanique par exemple, ont été accusés de faire l'apologie de la violence et du fascisme, alors que tout esprit bien constitué comprend à leur ironie que leurs auteurs visent absolument le contraire. Malheureusement, ce type de jugements à l'emporte-pièce (et le plus souvent de la part de personnes qui n'ont pas vu les films) est devenu encore plus fréquent en ces temps de wokisme et de fake news.

… les discours subversifs mais avisés qui n'ont pas pris une ride. Il suffit d'ailleurs de remplacer Irak par Ukraine dans le petit édito que j'avais pondu pour feu Le Nouveau Quotidien le 11 février 1998, il y a exactement 24 ans. Le titre était "Starship Troopers, en attendant l'Irak" et voici le texte qui ne me rajeunit pas (j'avais 30 ans): "C'est un instinct indémodable. Et, pour le cinéma populaire, rentable depuis cent ans. Qui n'a jamais construit, étant enfant, des châteaux de sable pour le simple plaisir de les détruire, jette la première pierre aux milliers de voitures, maisons ou vaisseaux de l'espace fracassés sur les écrans. Le retour récent du film catastrophe et l'acharnement des extraterrestres dans la production hollywoodienne continuent de placer le jouet cassé au sommet des recettes à succès. Loin devant le rire et le sexe comme l'ont prouvé Jurassic Park ou Independence Day. Pour prendre à rebours cet automatisme et au sein même de la plus puissante fabrique de jouets (Disney), le cinéaste Paul Verhoeven n'a pas hésité à outrepasser les limites. Dans Starship Troopers, il s'en prend à ses propres héros, poupées Barbie écervelées à la beauté lisse qu'il fait démembrer par des hordes d'insectes géants. Le public, privé ainsi de toute possibilité d'identification et médusé par une telle boucherie, prend la chose plutôt mal. Starship Troopers tranche avec la production courante toujours très appliquée à soustraire du champ de vision la réalité de la mort et la chair des victimes. Sommet du genre: Independence Day, dont les personnages estiment posément le nombre de décès à plusieurs milliards sans qu'un seul apparaisse à l'image. Engagé depuis les années 70 dans une lutte contre les dictatures, le Hollandais Paul Verhoeven recycle aujourd'hui douze ans d'exil aux Etats-Unis pour s'en prendre avec une rage stupéfiante à l'imagerie unique, comme on dit pensée unique, générée par les studios hollywoodiens: le culte de la beauté et de l'hygiène, le désir égalitaire entre les races et les sexes, les sitcoms et Beverly Hills. Dans Starship Troopers, tout ce que l'Amérique a de plus exportable est poussé au bout de sa logique, jusqu'à l'exaspération, jusqu'au fascisme représenté par une Terre peuplée d'étudiants de bonne famille qui rêvent de faire régner l'ordre dans la galaxie, sans passer par la case diplomatie. La critique américaine, tout comme le public, a naturellement détesté la vision de Verhoeven. Particulièrement le massacre subi par les troupes humaines. Souvenir des débâcles d'antan? Du Vietnam? Starship Troopers est un film libre destiné à un monde conçu comme un jeu de stratégie. Par exemple, celui où des chefs d'Etat décident d'attendre la fin des Jeux olympiques, réunion égalitaire et mixte, avant de déployer leur puissance sur l'Irak."

… les cinéastes sales gamins plutôt que premiers de classe, tel Paul Verhoeven.

Alors ne ratez pas:

23h30 Arte

STARSHIP TROOPERS

de Paul Verhoeven

(USA 1997) - 2h09

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VENDREDI 24 FÉVRIER

Si vous aimez…

… les films qui ont créé un genre en soi, ici l'anticipation non pas apocalyptique mais qui décrit l'installation de régimes autoritaires voire fascistes sous des couverts de protection de la population.

… les personnages devenus des icônes, ici Snake Plissken, incarné par Kurt Russell, ce repris de justice, sorte de cowboy des temps modernes, qui se voit contraint d'aider un gouvernement qu'il conchie.

… John Carpenter quand Hollywood le chérissait mais qui n'a jamais prétendu inventer une nouvelle religion ni mettre sa langue dans sa poche, contrairement à ce qu'allait faire l'un de ses responsables des effets spéciaux de cet indémodable New York 1997: James Cameron, futur papa d'Avatar.

Alors ne ratez pas:

00h25 RTS 1

NEW YORK 1997

(ESCAPE FROM NEW YORK)

de John Carpenter

(USA 1981) - 1h39

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SAMEDI 25 FÉVRIER

Si vous aimez…

… les polars dépaysants qui vous emmènent, comme ici, dans l'Afrique du Sud de 2013 où une affaire de meurtres fait remonter les heures les plus sombres de l'apartheid.

… la force tranquille toujours si désarmante de Forest Whitaker en policier noir rescapé de ces heures sombres.

… l'efficacité inattendue du cinéaste français Jérôme Salle qui avait explosé en 2005 avec Anthony Zimmer mais qui n'est malheureusement pas devenu le grand auteur hexagonal qu'on aurait pu espérer et que Zulu faisait encore miroiter.

Alors ne ratez pas:

00h55 RTS 1

ZULU

de Jérôme Salle

(France, Afrique du Sud 2013) - 1h50

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DIMANCHE 26 FÉVRIER

Si vous aimez…

… les films de vikings, qui sont presque toujours bons, des Vikings de Richard Fleischer en 1958 à The Northman de Robert Eggers l'an dernier.

… Antonio Banderas au temps où il faisait des bons choix, même si ce rôle d'un poète du Bagdad de l'an mille qui est banni et se retrouve à combattre aux côtés de douze vikings est né d'un tournage particulièrement compliqué où l'auteur du livre et scénariste Michael Crichton et le cinéaste John McTiernan se sont déchirés au point que Crichton tourne lui-même certaines scène.

… la patte de ce cinglé de John McTiernan (Predator, Piège de cristal, Last Action Hero) qui, même dans ses films les plus maudits (et celui-ci est probablement le plus chahuté), livre des séquences d'anthologie.

Alors ne ratez pas:

23h00 RTL9

LE TREIZIÈME GUERRIER

(THE 13th WARRIOR)

de John McTiernan

(USA 1999) - 1h42

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PLATEFORMES

Tout d'abord les films et séries que je vous déconseille très fortement, sauf si vous avez du temps à perdre ou un cerveau à vider (mais avec risque de lobotomie). A éviter donc:

Netflix: ARMY OF THE DEAD, de Zack Snyder (USA 2021)

Par contre...

1.

Si vous aimez (et j'attends de trouver mieux ou aussi bien avant de vous proposer autre chose)…

… les séries que vous dévorez en deux-trois jours parce qu’elles sont impossibles à arrêter (ici 10 épisodes)

… les interprètes encore inconnu-es qu’on reverra sans aucun doute sur grand écran tant leurs prestations sont stupéfiantes

… les mises en scène qui rappellent le Kubrick de Shining ou le Lynch de Lost Highway

… les bandes musicales à tomber à la renverse (j'ai shazamé toutes les 10 minutes)

… l'intelligence d’éléments surnaturels au service d'un discours antiraciste absolument implacable

… 9 heures de frissons garantis

Alors ne ratez pas:

Amazon Prime

EUX (THEM)

série créée par Little Marvin

(USA 2021) - 10 épisodes d'une heure environ

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2.

Si vous aimez…

… les films en accès libre sur Youtube et d'excellente qualité (à ma plus grande surprise!) que vous aurez immédiatement envie de dévorer puis de partager avec vos ami-es!

… les perles dont nous nous sommes régalés au Festival International de Films de Fribourg - c'était en 2013 - et qui ont disparu depuis pour des raisons évidentes de droits

… les actes de révolte de cinéastes contre un système de production sclérosé, ici György Pálfi, qui, ne parvenant pas à faire produire ses propres idées, a décidé de raconter une des histoires les plus communes de l'histoire du cinéma: un homme bouscule une femme, c’est le coup de foudre mais elle disparaît dans la foule; il la retrouve, l’emmène manger, danser, mais alors qu’ils batifolent, le légitime de madame fait irruption. Pour raconter cette histoire à rebondissements, Pálfi a tout bonnement monté plus de 500 extraits de films célèbres, de Chaplin à Avatar, les reliant avec les musiques de films les plus célèbres!

Alors ne ratez pas:

FINAL CUT: LADIES AND GENTLEMEN (FINAL CUT: HÖLGYEIM ÉS URAIM)

de György Pálfi

(Hongrie 2012) - 1h24

Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=pSYZ9fMEaDU )

3.

Si vous aimez…

… les films d'animation pour toute la famille qui ne prennent pas leurs spectateurs pour des demeurés

… les portraits de famille dysfonctionnelles dans lesquels tout le monde se reconnaît

… l'ironie absolue, avec mille clins d'œil, sur un monde dominé par les écrans, les réseaux sociaux et les téléphones portables

… la folie inventive de producteurs qui ont déjà passé à la moulinette l'homme-araignée dans un dessin animé, Spider-Man: New Generation, qui a surpris même les plus sceptiques et les plus lassé·es grâce à son imagination et son intelligence inclusive

… les films que m'ont conseillé, avec goût, mes propres enfants

Alors ne ratez pas:

Netflix

LES MITCHELL CONTRE LES MACHINES (THE MITCHELLS VS. THE MACHINES)

de Mike Rianda & Jeff Rowe

(USA 2021) - 1h53

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5.

Si vous aimez…

… les séries dramatiques qui ont une portée quasi shakespeariennes.

… les récits d'anonymes confrontés à la violence des cartels mexicains et qui se découvrent des capacités d'adaptation dingues.

… le soin apporté, durant 44 épisodes époustouflants, à la mise en scène, aux décors et à l'interprétation, avec une mention géniale aux comédiennes et comédiens Jason Bateman, Laura Linney, Julia Garner, Peter Mullan, Lisa Emery ou encore Felix Solis.

Alors ne ratez pas:

Netflix

OZARK

série créée par Bill Dubuque & Mark Williams

(USA 2017-2022) - 44 épisodes

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5.

Si vous aimez…

… retrouver une des plus importantes réalisatrices de l'histoire du cinéma, Jane Campion (Sweetie, Un Ange à ma table, La Leçon de piano), sur grand écran (même si ce film sera sur Netflix dès le 1er décembre) et pas à la télévision, car elle n'avait plus tourné un long métrage depuis 2009 (le sublime Bright Star) pour ce concentrer sur la série Top of the Lake

… les westerns, bastion patriarcal s'il en est, réalisés par des femmes, car c'est rare, hormis un superbe The Rider de Chloé Zhao par-là ou un hypnotique First Cow de Kelly Reichardt par-ci

… le motif classique des deux frères, l'un cruel (le toujours exceptionnel Benedict Cumberbatch), l'autre doux (la découverte Jesse Plemons), dont le lien est brisé lorsque l'un des deux se marie avec une veuve du Montana (la lumineuse Kristen Dunst)

Alors ne ratez pas:

Netflix

LE POUVOIR DU CHIEN (THE POWER OF THE DOG)

de Jane Campion

(GB, Australie, USA, Canada, Nouvelle-Zélande 2021) - 2h06

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6.

Si vous aimez…

… savoir de quoi tout le monde parle et ne pas le regretter (vivement la deuxième saison!)

… la capacité des cinéastes sud-coréen à mélanger la comédie, l'horreur et surtout la réalité des inégalités sociales dans des univers visuels d'une inventivité follement inédite qui transcende la logique basique des jeux vidéos pour en faire une vraie critique sur le cynisme de l'économie moderne

… le fait qu'on puisse dire tout et n'importe quoi sur Netflix mais que la plateforme ouvre les nouvelles générations, comme jamais auparavant, à des cultures et des langues différentes du tout-venant

Alors ne ratez pas:

Netflix

SQUID GAME

série de Hwang Dong-hyuk

(Corée du Sud 2021) - 9 épisodes entre 1h00 et 32 minutes

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