thierryjobin
mars 912 Min
Marre de perdre du temps à trouver quels bons films voir en salles, sur les plateformes et à la TV? Abonnez-vous ma petite sélection et conseillez-la à vos amies et amis! Pour autant qu'elle vous plaise et vous rende service, cela va de soi…
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En espérant que vous aurez du plaisir et en vous remerciant pour votre soutien.
EN SALLES DÈS MERCREDI 13 MARS
Parce que…
… on a appris cette semaine que le régime iranien a procédé à plus de 800 exécutions en 2023, plus de 40% davantage qu'en 2022, et cette banalité de l'horreur qui touche maints artistes, femmes et manifestants nous oblige à signaler toute manifestation, comme ce film, qui permet de dénoncer ce qui se passe dans ce pays par ailleurs si merveilleux et né d'une culture perse d'une richesse infinie.
… les films à sketches sont rarement réussis dans leur ensemble, au contraire de ce magnifique puzzle de neuf portraits de la vie quotidienne à Téhéran.
… chose rare mais courage dédoublé, deux réalisateurs se sont associés pour délivrer cette chronique ironique la vie en Iran.
Alors ne ratez pas:
CHRONIQUES DE TÉHÉRAN
(TERRESTRIAL VERSES)
d'Ali Asgari & Alireza Khatami
(Iran 2023) - 1h17
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5 BONS FILMS TOUJOURS À L'AFFICHE
(par ordre alphabétique)
1.
Parce que…
… de tous les films présentés à Cannes en mai dernier, c'est, même s'il en est parti bredouille, l'un des plus obsédants, notamment en raison de son ton satirique incroyablement trouble.
… Natalie Portman est fascinante en comédienne célèbre qui débarque, pour en faire un film, dans la vie d'un couple qui avait fait les choux gras de la presse people en raison de la différence d'âge entre elle (Julianne Moore, impressionnante aussi) et un Américano-Coréen vingt-trois ans plus jeune qu'elle (Charles Melton, digne de ses deux extraordinaires comparses) et, comme dans un jeu de miroir pervers, fait tout voler en éclats.
… de Poison (1991) à ce dernier coup de force, en passant par Safe, Velvet Goldmine, Far from Heaven, I'm Not There, Carol ou Dark Waters, l'Américain Todd Haynes construit, film après film, un portrait très personnel et varié de l'Amérique, comme un puzzle absolument passionnant.
Alors ne ratez pas:
MAY DECEMBER
de Todd Haynes
(USA 2023) - 1h57
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2.
Parce que…
… ce n'est pas parce qu'il s'est abonné à Cinémamour et qu'il lit probablement ces lignes (coucou Pierre!), ni parce que nous sommes amis (sinon nous serions frères), ni parce qu'il m'a fait l'immense honneur de visionner une version de travail de ce film afin d'avoir des remarques franches (qu'il a acceptées en souriant, parce qu'il a aussi cette classe), ni parce que, comme il l'a si élégamment raconté dans le journal La Gruyère, je lui ai suggéré ce titre qui fait moins film suisse que celui prévu (je ne raconte pas ça pour me flatter mais, là encore, après plus de quarante ans dans le milieu du cinéma, parce que c'est la première fois que quelqu'un a l'élégance de citer celles et ceux qui l'ont aidé), bref ce n'est pas à cause de tout ça (et je comprendrais que vous ne me croyiez pas tant tout ceci paraît un conflit voire même un confis d'intérêt) que j'affirme que Bisons est le meilleur film qui sort cette semaine.
… si on croit avoir vu cent fois, de la Chine à l'Amérique latine, l'histoire de grands enfants qui cherchent à reprendre et sauver une exploitation familiale, ici une ferme d'élevage, et autant la tension entre deux frères que tout oppose (excellents Maxime Valvini et Karim Barras), et autant la survie par la violence, ici par des combats à mains nues (vus aussi souvent), le contexte de rudesse suisse (typique mais rarement filmée), de folklore (la lutte, la neige, la vallée encaissée), la force des scènes d'action (inégalées dans l'histoire du cinéma suisse, franchement), Bisons est unique.
… Pierre, depuis ses premiers films, ne parle que de la perte de l'innocence et ce film est un nouveau pas dans cette direction.
Alors ne ratez pas:
BISONS
de Pierre Monnard
(Suisse, France 2024) - 1h45
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3.
Parce que…
… je ne sais pas vous, mais, alors que je ne suis absolument pas fan des récits de space fantasy genre Star Wars ou Star Trek, que je n'ai jamais réussi à finir le pavé Dune de Frank Herbert et que je lui en veux encore d'avoir couvert David Lynch de ridicule lorsqu'il a tenté de l'adapté, et bien j'ai absolument adoré la première partie signée Denis Villeneuve.
… Villeneuve réussit, comme peu de cinéastes avant lui, à créer un monde cinématographique total et d'une dimension quasi mythologique.
… la fin du premier, genre "à suivre", nous a franchement laissé sur notre faim, et une faim de loup! Résultat: je n'ai absolument pas été déçu par ce spectacle hypnotique. Et… j'attends la suite avec la même impatience.
Alors ne ratez pas:
DUNE: DEUXIÈME PARTIE
(DUNE : PART TWO)
de Denis Villeneuve
(USA, Canada 2024) - 2h46
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4.
Parce que…
… peu de Lion d'or à Venise ont, tel celui-ci, emmené dans un monde aussi fou, un peu comme si, après la Palme d'or 2022 attribuée à Sans Filtre de Ruben Östlund, le festival italien avait décidé de répondre à son concurrent français en hissant encore plus haut le niveau de dinguerie.
… Emma Stone est absolument extraordinaire dans le rôle de cette fiancée de Frankenstein qui découvre la vie et le sexe dans un monde fantasmé où Willem Dafoe et Mark Ruffalo jouent les créateurs et mentors complètement dépassés par sa furie émancipatrice.
… depuis Canine en 2009, le Grec Yorgos Lanthimos propose un des cinémas les plus originaux et libres qui soient, de The Lobster à La Favorite, en passant par Mise à mort du cerf sacré.
Alors ne ratez pas:
PAUVRES CRÉATURES
(POOR THINGS)
de Yorgos Lanthimos
(Irlande, GB, USA 2023) - 2h21
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5.
Parce que…
… c'est tout simplement l'un des films qui me hantent depuis que je l'ai vu à Cannes en mai où il remporté le Grand Prix et qui me hanteront toute ma vie.
… cette adaptation du roman du même titre signé Martin Amis trouve le moyen de raconter l'horreur de la shoah à travers un biais nouveau et hautement voire totalement cinématographique: soit comment, juste à côté du camp d'Auschwitz dont on entend que le son et ne voit que la fumée atroce des cheminées, le commandant Rudolf Hoss, sa femme et leurs enfants vivent tranquillement dans une grande maison bordée d'un joli jardin fleuri.
… en un peu plus de vingt ans, le Britannique Jonathan Frazer n'a signé que trois autres films et chacun a marqué son temps: Sexy Beast en 2000, Birth en 2004 et Under the Skin, souvent considéré comme l'un des meilleurs films de l'histoire du cinéma, en 2013. Ne serait-il pas, avec une telle qualité et une telle lenteur, le plus digne héritier de Stanley Kubrick?
Alors ne ratez pas:
LA ZONE D'INTÉRÊT
(THE ZONE OF INTEREST)
de Jonathan Glazer
(USA, GB, Pologne 2023) - 1h45
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SÉLECTION TV
LUNDI 11 MARS
Parce que…
… Eastwood est encore et toujours le dernier grand représentant du classicisme hollywoodien et que, une fois par semaine, alors qu'il tourne Juror #2 en ce moment et à 93 ans, ça fait plutôt beaucoup de bien.
… ce film est un peu une suite du tout premier western, déjà automnal, qu'il a réalisé, L'Homme des hautes plaines, où, déjà, il incarnait un personnage dont on peut supputer qu'il revient d'entre les morts.
… c'est quand même dingue de se souvenir que ce film valut à Clint sa première sélection sur la Croisette et qu'un journaliste osa lui dire: "Vous n'avez pas honte de vous afficher en compétition à Cannes avec un western?"
Alors ne ratez pas:
21h10 France 3
PALE RIDER, LE CAVALIER SOLITAIRE
(PALE RIDER)
de Clint Eastwood
(USA 1985) - 1h55
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MARDI 12 MARS
Parce que…
… depuis Gomorra, les bouquins de Roberto Saviano n'ont pas leur pareil pour raconter la violence qui gangrène l'Italie. Et cette adaptation nouvelle lui rend parfaitement hommage.
… peu de films montrent comment l'adolescence est un moment où tout peut basculer du mauvais côté.
… c'est peut-être un détail pour vous, mais il s'agit d'un des rares films contemporains tournés en napolitain.
Alors ne ratez pas:
00h20 RTS 1
PIRANHAS
(LA PARANZA DEI BAMBINI)
de Claudio Giovannesi
(Italie 2019) - 1h51
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MERCREDI 13 MARS
Parce que…
… peu de cinéastes sont aussi courageux que l'Iranien Mohammad Rasoulof.
… ce combat d'un couple contre une compagnie privée qui cherche à s'accaparer sa maison et son terrain est une métaphore parfaite et intense du grignotage impitoyable des libertés par le régime des mollahs.
… une nouvelle fois, Rasoulof a été célébré à Cannes en remportant le Prix Un Certain Regard.
Alors ne ratez pas:
00h35 Arte
UN HOMME INTÈGRE
(LERD)
de Mohammad Rasoulof
(Iran 2017) - 1h53
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JEUDI 14 MARS
Parce que…
… Alice Winocour, ici au scénario aussi avec son compagnon suisse Jean-Stéphane Bron, construit une filmographie passionnante à l'image de son bouleversant dernier Revoir Paris.
… ce deuxième long métrage de la cinéaste repose sur deux comédiens fiévreux, Matthias Schoenaerts et Diane Kruger.
… les thrillers psychologiques hitchcockiens s'appuient rarement, comme ici, sur un contexte brûlant: le stress post-traumatique d'un soldat revenu d'Afghanistan et qui, devenu agent de sécurité, éprouve une fascination pour la femme qu'il doit surveiller.
Alors ne ratez pas:
01h25 Carac1
MARYLAND
d'Alice Winocour
(France, Belgique 2015) - 1h38
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VENDREDI 15 MARS
Parce que…
… c'est l'occasion de voir, à l'écran, la maison, décor principal du film, où David Bowie a vécu pendant des années avec son épouse sur les hauts de Lausanne, à Sauvabelin.
… il y a du Rebecca d'Hitchcock dans ce Chabrol incarné par Isabelle Huppert et Jacques Dutronc.
… ce fut l'occasion, lorsque j'étais journaliste au journal Le Temps, de mon unique rencontre avec Claude Chabrol. Il était en plein tournage et ça a donné ça:
Jour tranquille avec Claude Chabrol sur le plateau de «Merci pour le chocolat»
Jusqu'à la mi-avril, le cinéaste français, grand amateur d'Hitchcock et de jeux télévisés, réalise son 52e film à Lausanne et alentour et récompense les efforts de la lausannoise CAB Productions. Incursion au cœur d'un projet qui réunit le couple Isabelle Huppert et Jacques Dutronc vingt ans après «Sauve qui peut (la vie)» de Godard
Thierry Jobin
Publié le 10 mars 2000
«Ça m'arrangerait de ne pas avoir de drapeau français sur le bateau: il faut que ça fasse suisse.» Jeudi matin, quatrième jour de tournage à Lausanne. Sur le quai d'Ouchy, Claude Chabrol peaufine le plan de générique de son 52e film, Merci pour le chocolat. Le capitaine du vapeur «La Suisse» acquiesce, puis marmonne, amusé: «Sans le drapeau, ça va choquer les puristes.» Le soleil et une légère condensation sur le lac Léman créent une lumière éblouissante et les yeux du cinéaste pleurent. «Tu n'as pas pris tes lunettes?» La scripte s'inquiète. Avec l'assistante, Cécile Maistre, et le chef opérateur, Renato Berta, elle forme le premier cercle de l'équipe. Cercle familial puisque la scripte, Aurore, est l'épouse du cinéaste et Cécile, l'assistante, sa fille.
Dans la cabine du bateau, en compagnie du premier capitaine, Olivier Chenaux, et du timonier, Jean-François Mériguet, le producteur, Jean-Louis Porchet, transmet les ordres du réalisateur: le navire doit passer devant la caméra. «C'est possible d'avoir un tut-tut?», demande la voix de l'assistante dans le talkie-walkie de Jean-Louis Porchet. La sirène? Pas de problème. Le producteur jubile. «Ah, c'est bien les journées de tournage quand c'est comme ça! Hier, nous étions au cinéma Ciné Qua Non. C'était une pagaille! Trois ou quatre cents personnes amassées dès qu'on a sorti la caméra. Tout le monde voulait voir Dutronc!... Capitaine, essayons de passer devant la caméra à 100 mètres.»
Après Rien ne va plus, en 1996, c'est la deuxième fois que Jean-Louis Porchet et sa maison CAB Productions, basés à Lausanne, collaborent avec Claude Chabrol. Des 10 millions du budget - partagés notamment avec la Confédération, la TSR et MK2 à Paris -, les dépenses directes pour la région s'élèveront à 3 ou 3,5 millions. Une victoire pour Film Location Switzerland, association destinée à inciter les cinéastes étrangers à venir tourner en Suisse et dont l'initiatrice n'est autre que CAB Productions. Les deux tiers de l'équipe du film sont suisses. Quant aux lieux de tournage, ils incluent la maison de David Bowie à Sauvabelin, une fabrique de chocolat à Broc et les vignes de Lavaux. Même les frères ennemis des cinémas lausannois sont mis à contribution: après le Ciné Qua Non, c'est la maison de Miguel Stucki, directeur de Métrociné, qui sera investie. Le bateau a dépassé le champ de la caméra. Le talkie-walkie: «Merci, c'est coupé. C'est parfait.» Silence, et puis: «On va quand même la refilmer.» Le premier capitaine rigole: «Elle est bonne: on la refait!»
Depuis lundi, les Lausannois ne parlent que de cela, mais un souci affleure au fil des discussions: «Ils ne filment que les clichés de la ville.» Assis dans le restaurant du Château d'Ouchy, Claude Chabrol patiente pendant qu'on s'affaire pour les séquences de l'après-midi. Concentré, mais parfaitement disponible: «Si vous appelez cliché la réalité des choses… Chaque fois que je tourne quelque chose quelque part, les habitants du coin disent que je filme les clichés. Je n'ai pas le sentiment qu'il y a beaucoup de clichés dans ce film. Le rôle principal est propriétaire d'une usine de chocolat: je ne vais pas tourner ça à Essen! De même, si le personnage fabriquait des armes, je n'irais pas tourner à Lausanne!»
La propriétaire de l'usine de chocolat, c'est Isabelle Huppert. Merci pour le chocolat, adaptation d'un roman de Charlotte Armstrong, raconte les relations entre cette femme de tête et un pianiste interprété par Jacques Dutronc. Un couple d'acteurs reconstitué après Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard tourné en 1979. Provocation de Claude Chabrol envers son ancien collègue des Cahiers du cinéma, de surcroît sur son terrain de jeu vaudois? «Non! La Suisse m'est venue avant le couple. D'autre part, le couple avait déjà joué une fois avant: Le Retour à la bien aimée de Jean-François Adam [1979 lui aussi, n.d.l.r.]. Je me suis donc dit: «On peut y aller sans crainte!» Je ne pense pas que ça affecte beaucoup Jean-Luc!»
Quant à savoir si son regard d'entomologiste appliquera le mode comique de Rien ne va plus ou celui, glacé et dramatique, d'Au cœur du mensonge, ses deux précédents films, le réalisateur hésite. «C'est plus… Non… C'est compliqué. Je pense que le ton sera assez léger. C'est un film très musical: Dutronc joue un pianiste international, comme on a l'habitude de dire.» Sur le lac, le bateau à vapeur fume à nouveau. Comme au matin, Jean-Louis Porchet est à bord, à se démener pour un projet dont il dit volontiers: «Plus promotionnel pour notre région, tu meurs!»
Le canton de Vaud accueille la septième rencontre de Chabrol avec Isabelle Huppert depuis Violette Nozière en 1978. Pour l'heure, le metteur en scène préfère rester évasif sur ce qu'il attend de son actrice fétiche. «Il faut que je fasse très attention à ce que je dis. C'est un personnage d'une luminosité telle qu'il la pousse à l'opacité.» Ni oui ni non, bien au contraire: une réponse très suisse. «Oui et, d'ailleurs, pour être parfaitement suisse, je dois préciser qu'elle s'appelle Marie-Claire – prénom lumineux – et son surnom, Mica, est le même que celui de cette espèce de matière volcanique qui renvoie la lumière!» Il éclate de rire. La sirène du bateau à vapeur résonne à l'extérieur du Château d'Ouchy. Tandis qu'il observe la construction du premier plan dans son écran de contrôle, Claude Chabrol s'enfonce dans son fauteuil, seul point fixe et rassurant dans la ruche qui s'active. Pour six semaines encore.
Alors ne ratez pas:
21h05 France 5
MERCI POUR LE CHOCOLAT
de Claude Chabrol
(France, Suisse 2000) - 1h41
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SAMEDI 16 MARS
Parce que…
… c'est peut-être le plus grand film signé Jacques Audiard, fils plus que digne de Michel.
… dans le genre des films de prison, c'est un sommet, par son réalisme comme par son intrigue, centrée sur un jeune homme incarcéré pour six ans qui se voit contraint de commettre un meurtre pour obtenir la protection des détenus corses.
… ce fut la révélation, pour son deuxième rôle seulement, d'un acteur hors normes: Tahar Rahim, qui sera sans doute à Cannes avec un rôle impossible, celui de Charles Aznavour dans un film biographique, Monsieur Aznavour, signé par Grand Corps Malade et Mehdi Idir.
Alors ne ratez pas:
00h30 RTS 1
UN PROPHÈTE
de Jacques Audiard
(France, Italie 2009) - 2h30
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DIMANCHE 17 MARS
Parce que…
… cette adaptation du roman éponyme d'Umberto Eco n'a vraiment pas vieilli (je l'ai fait découvrir à mes enfants il y a peu de temps).
… les films de Moyen-Âge ne sont pas légion et celui-ci est probablement le sommet de la carrière de Jean-Jacques Annaud.
… Sean Connery nous manque: il était tellement charismatique dans ce thriller d'époque, entouré de "gueules" formidables, de Michael Lonsdale à Ron Perlman, en passant par Vernon Dobtcheff, F. Murray Abraham ou encore le tout jeune Christian Slater qui débutait une carrière merveilleuse (Tucker, Fatal Games, Pump Up The Volume, Robin des Bois prince des voleurs, True Romance, Entretien avec un vampire, Meurtre à Alcatraz, Broken Arrow, Austin Power, etc.) avant que tout s'écroule dans des navets sans nom.
Alors ne ratez pas:
21h05 6ter
LE NOM DE LA ROSE
de Jean-Jacques Annaud
(Allemagne de l'Ouest, Italie, France 1986) - 2h10
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